Vous trouverez ici des explications sur des notions rencontrées à travers ce site
La bible de HCFR : http://www.homecinema-fr.com/bible/
Formats des gravures sonores
Extraits du manuel du Yamaha RX-V2500
- Dolby Digital : Dolby Digital est un système numérique de correction d’ambiance acoustique qui produit des voies totalement indépendantes. Au total, 5 voies: 3 vers l’avant (gauche, centre et droite) et 2 voies stéréophoniques d’ambiance. Une voie supplémentaire mais d’étendue restreinte, sur laquelle ne circulent que les effets basse fréquence (LFE), dénommée voie 0.1, complète l’ensemble à 5.1 voies (la voie LFE est comptée pour 0.1). En utilisant 2 voies stéréophoniques pour les enceintes arrière, il est permis d’obtenir des effets sonores plus rigoureux que ceux de Dolby Surround , en particulier lorsque la source se déplace. La très grande dynamique (rapport entre les sons maximum et les sons minimum) des 5 voies, qui chacune couvre tout le spectre, et l’orientation précise de la source grâce à un traitement numérique, apportent à l’auditoire un plaisir et un réalisme jusqu’alors inconnus.
- Dolby Digital EX : Dolby Digital EX crée 6 voies indépendantes et couvrant tout le spectre à partir de sources à 5.1 voies. Cela est rendu possible par l’utilisation d’un décodeur matriciel qui traduit en 3 voies d’ambiance les 2 voies de la gravure d’origine. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque Dolby Digital EX est utilisé pour des pistes sonores enregistrées avec Dolby Digital Surround EX. Grâce à cette voie complémentaire, vous pouvez bénéficier de sonorités plus dynamiques et plus réalistes, tout spécialement dans les scènes qui font intervenir des effets “aériens”.
- Dolby Pro Logic II : Dolby Pro Logic II est une technique améliorée pour décoder un grand nombre d’enregistrements Dolby Surround. Cette nouvelle technique autorise la restitution de 5 voies indépendantes, 2 voies avant gauche et droite, une voie avant centrale et 2 voies d’ambiance gauche et droite (la version initiale de Pro Logic ne comportait qu’une seule voie arrière). De plus, outre le mode Movie, cette version propose les modes Music et Game pour les sources à 2 voies.
- Dolby Pro Logic IIx : Dolby Pro Logic IIx est une technique récente permettant de restituer par 6.1 ou 7.1 voies discrètes, les sources 2 voies ou multivoies. Il existe un mode Music pour la musique, un mode Movie pour les films et un mode Game pour les jeux.
- Dolby Surround : Dolby Surround fait usage d’un système analogique d’enregistrement à 4 voies pour reproduire des effets sonores réalistes et dynamiques: 2 voies avant gauche et droite (stéréophonie), une voie centrale pour les dialogues (monophonie) et une voie arrière (monophonie) pour les effets sonores. Les voies arrière ne restituent qu’une portion du spectre audible. Dolby Surround est largement employé pour les cassettes vidéo, les Laser Disc et de nombreuses émissions de télévision câblée, ou non. Le décodeur Dolby Pro Logic de cet appareil fait appel à un traitement numérique pour maintenir à une valeur stable le niveau sonore de chaque voie de manière à accentuer les effets sonores produits par les sources mobiles, ainsi que leur directivité.
- DTS 96/24 : DTS 96/24 offre un niveau de qualité sonore jusqu’ici inconnu pour la restitution des pistes des DVD-Video; il est entièrement compatible avec tous les décodeurs DTS. “96” est la valeur de la fréquence d’échantillonnage (96 kHz), double de la fréquence habituelle (48 kHz). “24” est la longueur d’un mot (24 bits). DTS 96/24 propose une qualité sonore similaire à celle de la bande maîtresse 96/24, ainsi que 5.1 voies 96/24 contenant tous les éléments, à leur niveau le plus élevé de qualité, que portent les gravures DVD-Video de films et de musique.
- DTS (Digital Theater Systems) Digital Surround : Le système numérique DTS a été mis au point pour remplacer les pistes sonores analogiques des films par 6 pistes numériques; sa popularité croît rapidement et de nombreuses salles s’équipent tous les jours avec ce système. Digital Theater Systems Inc. a développé une version domestique grâce à laquelle vous pouvez bénéficier dans votre salon de musique de l’ampleur et de l’image sonores DTS qui étaient autrefois réservées aux cinémas. Ce système, pratiquement exempt de toute distorsion, produit 6 voies, à savoir 3 voies avant (gauche, droite, centre), 2 voies d’ambiance et une voie LFE, dénommée 0,1, dont la restitution est confiée au caisson de graves; l’ensemble est dit à 5.1 voies. Cet appareil dispose d’un décodeur DTS-ES qui permet la restitution du signal sur 6.1 voies en ajoutant une voie arrière d’ambiance au format à 5.1 voies.
- Neo:6 : Neo:6 décode, au moyen d’un circuit approprié, les sources 2 voies et en fournit un signal à 6 voies. Ce système permet de disposer de voies couvrant tout le spectre et parfaitement indépendantes, comme s’il s’agissait de voies numériques. Deux modes de fonctionnement sont possibles: “Music” pour les sources musicales et “Cinema” pour les films.
- PCM (PCM linéaire) : PCM linéaire est une technique qui, à partir d’un signal analogique, produit un signal numérique, l’enregistre et le transmet sans aucune compression. Cette technique est utilisée pour la gravure des CD et des DVD Audio. Le signal analogique est échantillonné un grand nombre de fois par seconde pour donner naissance au signal PCM. PCM (“Pulse Code Modulation”) se définit comme une “modulation par impulsions et codage” du signal analogique au moment de l’enregistrement.
Corrections de champ sonore
Extraits du manuel du Yamaha RX-V2500
- CINEMA DSP : Étant donné que Dolby Surround et DTS ont été conçus, à l’origine, pour les salles de cinéma, leurs effets sont mieux perçus dans une salle comprenant de nombreuses enceintes et qui a été conçue et aménagée pour favoriser les effets sonores. Chez soi, la taille de la pièce, les matériaux des murs, le nombre d’enceintes... diffèrent très largement et il est logique qu’il en soit de même au niveau des sons. Prenant appui sur une très large série de mesures, YAMAHA CINEMA DSP fait appel à une technique originale YAMAHA de création de champ sonore pour combiner Dolby Pro Logic, Dolby Digital et DTS afin que l’auditoire bénéficie d’une expérience sonore voisine de ce qu’il ressent au cinéma.
- SILENT CINEMA : YAMAHA a mis au point, pour le casque, un champ sonore DSP naturel et réaliste. Les valeurs des paramètres ont été calculées précisément pour que chaque correction sonore soit restituée par le casque comme elle l’est par les enceintes.
- Virtual CINEMA DSP : YAMAHA a développé un algorithme, Virtual CINEMA DSP, qui autorise les effets sonores DSP même si l’installation ne comporte aucune enceinte arrière, car il fait appel à ce moment-là à des enceintes arrière virtuelles. Virtual CINEMA DSP peut être utilisé avec un système limité ne comprenant que 2 enceintes avant.
Informations relatives aux signaux sonores
Extraits du manuel du Yamaha RX-V2500
- ITU-R : ITU-R est le secteur Radiocommunication de l’UIT (Union internationale des télécommunications). ITU-R conseille une disposition standard des enceintes qui est utilisée dans de nombreuses salles d’écoute spéciales, en particulier dans un souci d’étalonnage.
- Voie des effets sonores (LFE 0.1) : Cette voie reproduit les signaux très graves. La plage des fréquences couvertes s’étend de 20 Hz à 120 Hz. Dans les systèmes Dolby Digital et DTS à 5.1 voies ou 6.1 voies, on compte cette voie pour 0.1 parce qu’elle ne fait que renforcer les fréquences graves alors que les autres 5 ou 6 voies couvrent tout le spectre.
- Fréquence d’échantillonnage et nombre de bits de quantification : Lors de la numérisation d’un signal audio analogique, le nombre d’échantillonnages par seconde est appelé fréquence d’échantillonnage, et la finesse avec laquelle l’amplitude du signal est convertie sous forme numérique est le nombre de bits de quantification. Le spectre reproductible est déterminé par la fréquence d’échantillonnage, tandis que la dynamique, qui représente la différence entre les sons les plus forts et les sons les plus faibles, dépend du nombre de bits. En principe, plus la fréquence d’échantillonnage est élevée plus le spectre est large, et plus le nombre de bits de quantification est élevé, plus le niveau sonore peut être clairement traduit.
- Traitement THX Cinema : THX est un ensemble de techniques mises au point par Lucasfilm Ltd., société réputée de production de films. THX est né du souhait de George Lucas de garantir, dans la salle de cinéma comme chez soi, une reproduction de la piste sonore aussi fidèle que possible aux intentions du metteur en scène. La piste sonore d’un film résulte d’un mélange de diverses prises de son, mélange réalisé dans les laboratoires spécialisés, et sa reproduction dans la salle de cinéma implique l’emploi d’un équipement identique à celui du laboratoire. Cette piste sonore est ensuite enregistrée telle qu’elle est sur un support, par exemple un LaserDisc, une cassette VHS, un DVD, etc., qui lui est destiné à un environnement différent, celui de la demeure de l’auditeur. Les ingénieurs de THX ont développé et breveté des techniques pour traduire le son élaboré pour la salle de cinéma en son de qualité comparable mais destiné à la pièce d’écoute de la maison; cela s’obtient par correction des erreurs tonales et spatiales produites. Avec cet appareil, dès que le témoin THX est éclairé, les particularités des techniques THX sont ajoutées aux modes Cinéma (par exemple, THX Cinema, THX Surround EX).
- Suppression adaptative de la corrélation : Dans une salle de cinéma, les sonorités d’ambiance sont généralement reproduites par un grand nombre d’enceintes alors que chez soi, le plus souvent, deux enceintes seulement sont chargées de cette tâche. Il en résulte que les sons des enceintes d’ambiance peuvent “sonner” comme un casque, manquer totalement d’ampleur et de rondeur. Et, tandis que vous vous éloignez de la position d’écoute centrale, les sons d’ambiance disparaissent, noyés par ceux de l’enceinte la plus voisine. La suppression adaptative de la corrélation consiste à modifier très légèrement la relation de phase existant entre les deux voies d’ambiance. Cela se traduit par un élargissement de la position d’écoute favorable et crée, avec seulement deux enceintes, le même espace sonore d’ambiance que vous avez noté dans les salles de cinéma.
- Reprise de l’égalisation : La tonalité de la piste sonore d’un film serait excessivement brillante et dure si la piste était reproduite, sans correction, à l’aide des appareils audio domestiques parce que cette piste a été réalisée en vue d’être reproduite par des appareils professionnels et entendue dans une grande salle de cinéma. La reprise de l’égalisation s’attache donc à redéfinir la qualité tonale de la piste sonore pour l’adapter à l’environnement d’une pièce d’écoute dans un appartement ou une maison particulière.
- Harmonisation des timbres : L’oreille humaine change notre perception des sons en fonction de la direction d’où ils proviennent. Une salle de cinéma est équipée d’une série d’enceintes d’ambiance qui assurent que les informations d’ambiance environnent le public. Chez soi, vous n’avez, le plus souvent que deux enceintes placées de part et d’autre de la position d’écoute. L’harmonisation des timbres a pour objet de filtrer l’information destinée aux enceintes d’ambiance pour que sa tonalité soit aussi proche que possible de celle attachée aux sons émis par les enceintes avant. Cette technique permet un passage sans solution de continuité entre les enceintes avant et les enceintes d’ambiance.
- THX Select : Avant qu’un appareil puisse prétendre au label THX Select, il doit franchir avec succès une série d’essais de qualité et de performance. C’est uniquement après ces épreuves que l’appareil de cinéma à domicile peut porter le logo THX Select qui vous garantit des performances de haut niveau pendant plusieurs années. Les exigences de THX Select couvrent tous les aspects de l’appareil, y compris les caractéristiques et le fonctionnement des étages de préamplification et d’amplification, et s’intéressent à des centaines de paramètres appartenant au numérique comme à l’analogique.
- THX Surround EX : THX Surround EX - Dolby Digital Surround EX est une technologie développée conjointement par Dolby Laboratories et la division THX de Lucasfilm Ltd Dans une salle de cinéma, les pistes sonores codées selon la technique Dolby Digital Surround EX sont à même de restituer une voie supplémentaire ajoutée au moment du mixage. Cette voie, dénommée Surround Back, place certaines sonorités derrière l’auditeur et s’ajoute aux voies avant gauche, avant centre, avant droite, arrière gauche, arrière droite et caisson de graves. Grâce à cette voie, l’auditeur profite d’une image sonore plus détaillée qui apporte de la profondeur derrière lui et accroît la sensation d’espace et de localisation. Dans le commerce grand public, l’emballage des films dont la bande sonore a été créée en utilisant la technique Dolby Digital Surround EX, peut porter la mention Dolby Digital Surround EX. Une liste des films ayant bénéficié de cette technologie peut être trouvée sur le site de la firme Dolby www.dolby.com. Une liste de gravures DVD codées selon cette technologie peut être trouvée sur le site www.thx.com. Seuls les récepteurs et les contrôleurs portant le logo THX Surround EX reproduisent fidèlement les sonorités créées à l’aide de cette technologie, dans la mesure où le mode THX Surround EX est choisi. Cet appareil peut également adopter le mode “THX Surround EX” au cours de la lecture d’un enregistrement à 5,1 voies qui n’est pas codé Dolby Digital Surround EX. En ce cas, l’information adressée à la voie Surround Back dépend de l’enregistrement lui-même et peut être agréable, ou non, selon son contenu et les goûts de l’auditeur.
Informations relatives aux signaux vidéo
Extraits du manuel du Yamaha RX-V2500
- Composantes vidéo : Dans le cas d’un système utilisant les composantes vidéo, le signal vidéo est séparé en signal de luminance Y et signaux de chrominance PB et PR. Les couleurs peuvent être reproduites plus fidèlement car chaque signal est indépendant. Le signal de composante est également appelé “signal de différence de couleur” du fait que le signal de luminance est soustrait au signal de chrominance. Pour utiliser ces signaux, il faut que le moniteur soit pourvu de prises d’entrée pour les composantes vidéo.
- Signal vidéo composite : Les signaux vidéo composites sont les 3 éléments de base qui constituent une image vidéo: la couleur, la luminosité et la synchronisation. La prise de vidéo composite d’un appareil vidéo fournit ces 3 éléments sous forme combinée.
- Signal S-vidéo : Les signaux du système S-vidéo comprennent un signal de luminance Y et un signal de chrominance C transmis sur un câble S-vidéo, et non pas, comme c’est le cas des signaux composites, par un câble à fiche. L’utilisation de la prise S VIDEO réduit les pertes de transmission du signal vidéo et permet d’obtenir des images de meilleure qualité.
Le balayage entrelacé
Le
balayage entrelacé, utilisé depuis toujours
dans les standards de télévision PAL,SECAM
et NTSC, ne fait apparaître
qu’une
ligne horizontale sur deux. Cette technique a été mis au
point pour permettre la transmission des images par voie
hertzienne. Le téléviseur balaie tout d’abord les lignes impaires (la
1ère trame) puis les lignes paires (la 2ème trame), à raison
de 25 fois par seconde pour chaque trame. Par conséquent seule la moitié de l'image s'affiche en même
temps. C'est notre persistance rétinienne qui se charge du reste. Cela se traduit par un scintillement de l'image, source de fatigue occulaire,
mais surtout par une baisse de qualité de l'image particulièrement visible avec
des sources vidéos comme le DVD.
Le
système d'image vidéo est composé de 480 lignes. Sur un DVD classique,
cette image est décomposée en deux trames (une trame paire et une
impaire). L'affichage de ces deux trames l'une après l'autre, en deux
balayages successifs, entraîne un léger scintillement de l'image, conséquence
de l'entrelacement des trames. Ce signal vidéo est aussi nommé "signal
480i" (i pour interlaced). Ce système de deux trames entrelacées
constitue le standard de toutes les sources vidéo grand public. Seul varie
le nombre de points par ligne, en fonction de la définition de la source.
Le système 480i est donc un signal vidéo classique.
Le balayage progressif
Grâce au balayage progressif l’image est désentrelacée. Toutes
les lignes sont affichées successivement de
haut en bas de l’écran comme une image de cinéma. Elles composent une image en formant une seule trame et sont
balayées 50 fois par seconde. Pour bénéficier de la qualité Progressive
Scan, il faut associer un lecteur DVD et un afficheur proposant cette technologie.
Les
480 lignes composant l'image vidéo sont affichées les unes à la suite des
autres, de haut en bas et en un seul balayage. Par opposition c'est un
affichage non entrelacé, cet affichage progressive est aussi nommé
480p (p pour progressive). Il résulte de ce procédé une image dont la définition
est purement et simplement doublée : la fréquence du signal vidéo passe
alors de 15,5Khz à 31Khz, nécessitant l'utilisation, soit d'un téléviseur
compatible Haute définition disposant d'entrées vidéo composante HD, soit
un projecteur acceptant un doubleur de ligne, ce qu'ont tous les projecteurs LCD et DLP, car ceux-ci ne peuvent projeter qu'une image désentrelacée. Pour sortir un tel signal vidéo
progressif d'un lecteur de DVD, il est nécessaire d'utiliser sa sortie vidéo
composante, autrement appelée YUV.
Plus de détail ici
Articles
J'ajouterai ici au fur et mesure des articles qui approfondissent certaines notions décrites dans le Glossaire
Définitions
Certaines définitions sont issues du site http://fr.wikipedia.org ou du site http://www.commentcamarche.net/
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
A
B
C
Contraste : écart de luminosité entre les hautes et les basses lumières
Corps noir : en physique, le corps noir est un modèle utilisé pour représenter le rayonnement électromagnétique (infrarouge, lumière) d'un objet en fonction de sa température. Il est défini comme étant un objet absorbant totalement la lumière à toutes les longueurs d'ondes. Contrairement à ce que son nom suggère, un corps noir n'est pas nécessairement noir mais émet de la lumière dont le spectre dépend uniquement de la température. Le nom corps noir a été introduit par Gustav Kirchhoff en 1862.
D
E
F
G
Gamma :
on appelle facteur gamma le critère définissant le caractère
non linéaire de l'intensité lumineuse d'un élément. Ainsi la luminance d'un écran d'ordinateur est non linéaire
dans la mesure où :
- l'intensité lumineuse qu'il émet n'est pas linéairement proportionnelle à la tension
appliquée, mais correspond à une courbe fonction du gamma de l'écran (généralement
compris entre 2,3 et 2,6) :
I ~ Vgamma
- l'intensité lumineuse perçue par l'oeil n'est pas proportionnelle à la
quantité de lumière effectivement émise
Afin de remédier à cet effet et obtenir une reproduction satisfaisante
de l'intensité lumineuse, il est possible de compenser
la luminance en appliquant une transformation appelée «correction gamma».
H
I
IRC : l'indice de rendu de couleur ou IRC est la capacité d'une source de lumière à restituer les différentes couleurs
du spectre visible sans en modifier les teintes. L'indice général de
rendu des couleurs Ra détermine la qualité d'une lumière à partir de
l'indice de rendu de 8 couleurs normalisées. L'indice maximum Ra=100,
correspond à une lumière blanche ayant le même spectre que celui de la
lumière solaire (voir rayonnement du corps noir).
- La lumière du jour est par définition de Ra=100.
- Les lampes à incandescence sont proches de Ra=100.
- Les lampes à décharges ont un IRC variable qui dépend du gaz
contenu dans l'ampoule et de la poudre fluorescente placée à
l'intérieur du tube.
- Les tubes fluorescents ont un IRC de 60 à 90. Les tubes
fluorescents dits « industriels » ont un IRC médiocre et donnent
parfois ces teints « blafards » ou « verdâtres » qui ont donné une
mauvaise réputation aux tubes fluorescents.
- Les lampes utilisées dans le secteur routier ou autoroutier sont
des lampes au sodium haute pression. C'est leur IRC particulièrement
bas (25), et non leur température de couleur
(rouge orangée), qui explique la modification des couleurs de
carrosserie des voitures. On pourrait dire en simplifiant grossièrement
qu'un IRC de 25 ne restitue qu'un quart des nuances du spectre. Les
lampes au sodium-basse pression ont un IRC égal à 20, très médiocre
avec une lumière quasi-monochromatique en jaune.
- Les lampes aux halogénures métalliques ont une IRC compris entre 60
et 95, donc un très bon rendu des couleurs, compéré au sodium
haute-pression. Les lampes à mercure avec une revêtement fluorescent,
ont un IRC compris entre 35 et 60, mais un spectre peu riche en
couleurs.
L'IRC est, avec la température de couleur, le second facteur permettant de qualifier une source de lumière
J
K
Kelvin : le Kelvin (symbole K, du nom de Lord Kelvin) est l'unité SI de température thermodynamique. Le kelvin est la fraction 1/273,16 de la température thermodynamique du point triple de l'eau (H2O), et une variation de température de 1 K est équivalente à une variation de 1°C. Toutefois, à la différence du degré Celsius, le kelvin est une mesure absolue de la température qui a été introduite grâce au troisième principe de la thermodynamique. La température de 0 K est égale à -273,15°C et correspond au zéro absolu (le point triple de l'eau est à +0,01°C). N'étant pas une mesure relative, le kelvin n'est jamais précédé du mot « degré » ni du symbole « ° », contrairement aux degrés Celsius ou Fahrenheit. Conversion vers les autres unités :
- kelvins en degrés Celsius : °C = K - 273,15
- degrés Celsius en kelvins : K = °C + 273,15
- kelvins en degrés Fahrenheit : °F = K × 1,8 − 459,67
- degrés Fahrenheit en kelvins : K = (°F + 459,67) / 1.8
L
Luminosité : désigne la caractéristique de ce qui émet ou réfléchit la lumière. C'est la quantité de lumière émise ou renvoyée vers notre oeil. Une teinte claire possède un indice de luminosité important, ainsi le blanc correspond au maximum de cet indice, le noir au minimum
M
N
O
P
Q
R
S
Saturation : exprime la pureté de la couleur, c'est-à-dire l'absence de gris et de tons intermédiaires.La saturation d'une teinte correspond à la quantité originelle de couleur contenue dans sa composition. La saturation d’une teinte correspond à la quantité originelle de couleur contenue dans sa composition. Plus il y a de couleur pure dans la
teinte, plus son degré est élevé, la teinte moins saturée est celle
dont la couleur naturelle est la plus diluée (par exemple : le rouge
contenu dans le rose pâle).
T
Teinte : la teinte est la représentation de la couleur, par exemple : rouge,orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet, dont on peut apprécier son appartenance selon qu’elle est proche ou éloignée d’une autre couleur.
Température de couleur : permet de déterminer la couleur d'une source de "lumière blanche". Elle se mesure en kelvins. La couleur d'une source lumineuse est comparée à celle d'un corps noir théorique chauffé entre 2 000 et 10 000 K, qui aurait dans le domaine de la lumière visible un spectre d'émission similaire à la couleur considérée. La couleur apparente d'une source lumineuse varie du rouge orangé
d'un soleil couchant (2000 K) au blanc bleuté d'un ciel boréal (10000
K). Cette variation de couleur de la lumière dans une même journée
n'est que difficilement reproductible par la lumière artificielle et
souvent avec des appareils complexes et coûteux. Elle relativise la
notion de normalité de la lumière naturelle. Pour apprécier l'aspect et la qualité de la lumière il convient d'associer à la température de couleur l'indice de rendu de couleur ou IRC, chiffre entre 0 et 100 qualifiant le respect des couleurs. Différentes températures de couleur :
- Soleil à l'horizon 2000 K
- lampe au sodium 2200 K
- lampe à incandescence 2400 à 2700 K
- lampe fluorescente blanc chaud 2700 à 3000 K
- lampes aux halogénures métalliques 3000 à 4200 K
- lampe halogène 3000 à 3200 K
- lampe fluorescente blanc neutre 3900 à 4200 K
- soleil au zénith 5800 K
- lampe fluorescente lumière du jour 5400 à 6100 K
- lumière naturelle normée 6500 K
- ciel boréal 10000 K
U
V
W
X
Y
Z